Innovation, durabilité et inclusion : l’AICS présente à SIAGRO, le Salon International des Industries et Techniques Agroalimentaires

L’Agence Italienne pour la Coopération au développement (AICS) participe à la 13ème édition du Salon International des Industries et Techniques Agroalimentaires –SIAGRO qui a lieu du 30 Novembre au 2 Décembre 2023 à Dakar.

Il s’agit d’un événement régional attirant des professionnels du secteur agricole, agroalimentaire et des industriels de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que des investisseurs, des acheteurs et des prestataires de services.

La participation de l’AICS à cet important évènement a été rendu possible grâce à ITA DAKAR (Italian Trade Agency) qui a mis à disposition de l’AICS un stand aux cotés de différents entreprises Italiennes. Une occasion encore pour favoriser une complémentarité d’une part entre les initiatives et programmes financés par l’AICS au profit du secteur agricole au Sénégal et d’un modèle de business Innovant, Durable et Inclusif (ISI) et d’autre part les activités de ITA pour accompagner l‘internationalisation des entreprises italiennes et favoriser les échanges commerciaux avec des partenaires de l’Afrique de l’Ouest.

Par Aldo CERA

Le CERF alloue 3 millions pour les déplacés maliens en Mauritanie

En réponse à la situation critique des réfugiés maliens en Mauritanie, les Nations Unies ont annoncé l'allocation de 3 millions de dollars sur le Central Emergency Response Fund (CERF), le Fond central pour les interventions d’urgence des Nations Unies, également soutenu par l'Italie, afin de permettre une réponse efficace et rapide aux crises humanitaires par les organisations sur le terrain.

L'allocation du CERF vise à soutenir 38 000 réfugiés maliens et communautés d'accueil dans la région du Hodh Chargui à travers une réponse multisectorielle dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de la protection, de la gestion des camps et des abris, de l'assainissement et de l'accès à l'eau.

En 2023, la Mauritanie a connu un afflux constant de réfugiés en raison de la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, passant de 12 000 en 2022 à 55 000 en 2023, avec un pic d'augmentation en novembre et décembre 2023. Environ 41 000 réfugiés maliens étaient présents dans la région du Hodh Chargui, à la frontière avec le Mali, à la fin de l'année 2023 et d'autres ont continué d'arriver en janvier. Cette situation a entraîné une surpopulation dans les campements existants, la création de nouveaux campements et une pression accrue sur les services et ressources limités d'une région soumise aux chocs climatiques, en termes de nourriture, d'eau, de santé et de logement. Selon le Cadre Harmonisé, en novembre 2023, la région était la deuxième région la plus touchée par l'insécurité alimentaire dans le pays (CH Phase 3+) et cette situation devrait s'aggraver d'ici mars 2024.

À l'occasion de la Conférence annuelle des donateurs de haut niveau du Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires (CERF), l'Italie a confirmé sa contribution financière pour l'année 2023 d'un montant de 15 millions d'euros pour soutenir l'instrument financier humanitaire le plus important de l'ONU. Comme convenu entre la MAECI et le Secrétariat du CERF, le soutien italien au Fonds, tout en restant formellement et administrativement une contribution sans contraintes de destination, peut être renforcé avec une orientation régionale - principalement sur le continent africain.

En 2023, un financement important a été approuvé pour faire face aux multiples crises qui affectent le continent africain. En ce qui concerne les crises sécuritaires et migratoires dans la zone sahélienne, le fonds a alloué pas moins de 27 millions de dollars pour soutenir les réfugiés et les personnes déplacées (14 millions de dollars pour le Tchad, 7 millions de dollars pour le Mali et 6 millions de dollars pour le Cameroun) et 9 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires causés par les violences au Burkina Faso.

Pas seulement le 8 mars. L’AICS, bureau de Dakar, organise deux événements (les 6 et 7 mars) sur le thème de la lutte pour les droits des femmes et des filles à l’Institut Culturel Italien de Dakar.

"Pas seulement le 8 mars – Évènements de coopér(a)ction" est le titre qui englobe la série d'événements proposés par le bureau de Dakar de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Un titre qui interroge sur la manière dont toute action visant l'égalité des genres et la lutte pour les droits des femmes et des filles doit être quotidienne.

Ces événements s'inscrivent dans la continuité de ceux organisés les années précédentes par l'AICS Dakar en collaboration avec l'Ambassade d'Italie et l'Institut Culturel Italien de Dakar (IIC), à savoir la conférence "Communiquer le féminisme" et le colloque "Repenser ensemble".

L'objectif est de créer des espaces libres de discussion sur des questions qui mobilisent les agences de coopération, telles que l'inclusion et l'exclusion de certains groupes sociaux, le changement social à travers les arts, les droits humains et la justice sociale, et l'activisme comme moyen de production de connaissances scientifiques, qui sont fondamentales en matière de droits, d'égalité, d'autonomie et d'équité.

Deux événements sont prévus :

Le 6 mars avec l'atelier : "Mémoires sous la peau" conçu par Marie Moise et Mackda Ghebremariam Tesfau', chercheurs et activistes.

L'atelier, basé sur des textes d'autrices telles que Grada Kilomba, Djamila Ribeiro, Rahma Nur, Carla Akotirene, propose une pratique collective de réélaboration théorique et performative d'expériences discriminatoires pour forger une nouvelle conscience collective.

L'atelier est gratuit et ouvert au public sur inscription sur le site web de l'IIC Dakar.

Le 7 mars, une conférence suivie d'un débat avec le public permettra de présenter le prix Bianca Pomeranzi, la brochure numérique des actes du colloque "Repenser ensemble" organisé à l'Université Cheikh Anta Diop, à Dakar, à l'occasion des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre en 2022, ainsi que le profil genre du Sénégal.

Une occasion de donner de la visibilité aux projets soutenus par l’AICS dans le secteur du genre et de créer cet espace libre où des ponts peuvent être construits, des idées et des projets partagés, vers une société plus juste et plus équitable pour tous.

En parallèle, il y aura une restitution de l'atelier "Mémoires sous la peau", la projection de la vidéo "Chaque mot compte", réalisée par AICS Dakar et la performance de danse "Si fé/Semer" de l'artiste chorégraphe Lamine Diagne.

Cet événement est également gratuit et ouvert au public.

Les deux événements se tiendront à l'Institut Italien de Culture de Dakar.

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Par Chiara Barison

Création d’emplois et de revenus décents. Signature de l’accord de projet AN KA BAARA au Mali

Hier à l'Ambassade d'Italie à Bamako, la cérémonie de signature de l'accord multi bilatéral du projet "An Ka Baara - Travail décent et augmentation des revenus dans les filières de la mangue et de l'horticulture" a eu lieu, en présence de l'Ambassadeur d'Italie à Bamako, Stefano Dejak, du Directeur du bureau de l'AICS à Dakar, Marco Falcone et du Directeur du BIT, Frédéric Lapeyre.

Le projet vise à contribuer aux priorités stratégiques de développement et de transformation structurelle de l'économie malienne pour créer des emplois et des revenus décents pour les jeunes et les femmes, à travers des interventions dans deux filières agricoles à valeur ajoutée potentielle : la filière mangue et l'horticulture moderne.

Les bénéficiaires seront les jeunes et les femmes âgés de 15 à 34 ans et les micro, petites et moyennes entreprises, soit un total estimé à 16 900 personnes dans les régions de Sikasso, Koulikoro et du district de Bamako.

Ce partenariat bien établi entre l'OIT et l'Italie reflète le grand intérêt que l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) porte au secteur de la jeunesse, de l'emploi et de la formation professionnelle.

Les bénéficiaires, grâce à un parcours de formation, pourront être protagonistes du développement de leur pays en collaboration avec les institutions maliennes, italiennes et du système des Nations Unies.

 

Par Claudia Berlendis


OR DUR, La rédemption des récupérateurs et des récupératrices de la décharge de Mbeubeuss, Sénégal

Mbeubeuss, Sénégal. Décharge à ciel ouvert. Combien et quels sont les imaginaires possibles ?

Un lieu qui évoque souvent la dégradation, l'abandon, la saleté peut-il devenir un lieu de rédemption et un point de départ vers un changement collectif ?

La réponse est affirmative, même si elle n'est pas évidente, et commence par les histoires des personnes qui animent ces lieux : les récupérateurs et les récupératrices.

Dans une série de clichés signés Mattia Alberani, la fierté désarmante est évidente. Des hommes et des femmes qui sortent d'un récit piétiste et qui, au contraire, revendiquent avec force leur choix de faire ce qu'ils font. Comme Fatoumata Ba, dite Aicha, installée à Mbeubeuss depuis sept ans après une brève carrière de vendeuse de tickets de bus. Un travail précaire, précise-t-elle. Parlant plutôt de son métier de récupératrice, elle l'associe immédiatement au mot indépendance. C'est grâce à ce qu'elle y gagne qu'elle a pu scolariser ses huit enfants. Ou encore Marie Rose Mendy, 38 ans, qui raconte comment le travail dans la décharge lui permet d'alimenter sa petite entreprise d'élevage de porcs. Non seulement l'indépendance donc, mais surtout l'autonomie.

Figure emblématique de Mbeubeuss, c'est Coura Ndiaye, ici depuis 1986, qui a vu les choses évoluer. L'autonomie, pour Mme Ndiaye, cofondatrice et autrefois présidente de l'association de récupérateurs Bokk Djomm, est fondamentale.

C’est elle l'interlocutrice principale avec laquelle les partenaires collaborent pour donner vie aux projets et aux espoirs de tant de personnes. Elle croit et affirme qu'une décharge peut devenir un lieu de changement, où les objets jetés sont réutilisés, où le travail est une liberté de choix, où les travailleurs se voient garantir leurs droits fondamentaux et où le regard est celui d'une fière rédemption.

Leurs histoires seront bientôt disponibles dans une publication numérique produite par Offroad Studios pour le bureau de Dakar de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement, "OR DUR", le titre également de l'exposition qui a été inaugurée le 24 novembre dernier, toujours à Dakar.

L'exposition faisait partie de l'événement de capitalisation du volet formalisation des travailleurs de la décharge de Mbeubeuss du projet PIFIS/PROMEFI (Promotion of formal, innovative and sustainable entrepreneurship in Senegal and The Gambia), soutenu par l'AICS en partenariat avec l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et l'OSC LVIA.

LVIA, en particulier, a coordonné la partie de mise en relation avec les artistes qui ont offert leurs œuvres afin que le projet mette en valeur, à travers des photos, les activités de upcycling et recycling d'un autre programme financé par AICS et dont LVIA est partenaire, PRO.VI.VES (Programme pour la valorisation de l'entreprise verte et sociale pour l'innovation, la croissance et l'emploi).

Le fil rouge qui a guidé cette capitalisation fait partie de la ligne de travail que le bureau de l'AICS à Dakar a développé pour renforcer les dynamiques de collaboration avec les partenaires afin de rendre plus incisif le soutien de l'AICS dans le pays.

Comme le souligne le Dr. Maura Pazzi, experte de la société civile et de la coopération décentralisée pour le bureau, "étant donné la zone délicate d'intervention et la complexité de la réalité sociale à Mbeubess, nous avons veillé à ce que le travail de capitalisation soit basé sur le principe de l'engagement de la communauté. Il s'agit donc d'un travail participatif avec les récupérateurs qui ont créé la coopérative Bokk Djomm. Sur les 2000 récupérateurs qui ont été examinés dans la décharge, environ 800 personnes sont aujourd'hui membres de la coopérative. Les résultats montrent à quel point une coopération de personnes pour des personnes peut être efficace.

Par  Chiara Barison





Création d’emplois décents, insertion des jeunes, femmes et hommes, et formalisation des entreprises au Sénégal : l’Italie et l’OIT lancent le programme « ADIJEFE »

Au moment où le gouvernement sénégalais travaille à l'élaboration du Plan Sénégal Emergent - Priorité Jeunesse, l'Italie a signé le 20 octobre à Dakar un important accord avec l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour poursuivre le développement d'une stratégie pluriannuelle dans le secteur de l'insertion professionnelle et de l'emploi des jeunes.

Soutenir les opportunités d'emploi pour les jeunes sénégalais, c'est aussi renforcer le tissu entrepreneurial local, constitué de micro et petites entreprises, afin qu'il ait la capacité réelle d'absorber les 100 000 jeunes sénégalais formés qui aspirent chaque année à entrer sur le marché du travail formel.

L'Agence Italienne pour la Coopération au Développement à Dakar a structuré ces dernières années et pour les trois années à venir (2024-2026) un portefeuille dans le domaine de la création d'emplois pour les jeunes d'une valeur totale d'environ 35 millions d'euros et qui aura comme objectif principal l'insertion de milliers de jeunes sénégalais formés, avec une attention particulière également pour les personnes en situation d’handicap.

Le projet de l’OIT, financé par l'AICS pour les deux prochaines années et intitulé "Stimuler la création d'emplois décents par l'amélioration du mécanisme d'insertion des jeunes hommes et femmes et la formalisation des entreprises au Sénégal", s'inscrit parfaitement dans cette stratégie de la coopération italienne à Dakar en promouvant concrètement l'idée d'un travail décent et bien rémunéré, la territorialisation des opportunités dans toutes les zones du pays et la formalisation complète du secteur privé sénégalais, seul et véritable moteur potentiel d'emploi pour les jeunes au Sénégal.

Par  Francesco Mele

Les femmes, les jeunes et l’entrepreneuriat social au Mali : les piliers d’un avenir durable et inclusif

Promouvoir un développement endogène, inclusif et durable du secteur privé est l'un des objectifs que l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) souhaite atteindre à travers l'Initiative régionale d'urgence en faveur des populations affectées par la crise humanitaire et économique au Mali et au Sénégal.

Le programme régional, lancé en octobre 2022, vise à répondre, d'une part, aux besoins humanitaires dans les régions du centre et du nord du Mali, à travers des activités visant à renforcer la sécurité alimentaire, la lutte contre la malnutrition et l'accès aux services de santé et, d'autre part, à soutenir le secteur privé dans les régions du sud du pays et du Sénégal, touchées par les effets de la pandémie du COVID-19.

C'est dans ce contexte que s'inscrit le projet mis en œuvre par VIS en consortium avec LVIA, COOPI et les partenaires locaux ADAFO et APDF. L'objectif est de soutenir "les femmes, les jeunes et l'entrepreneuriat social comme piliers d'un avenir durable et inclusif", contribuant ainsi à améliorer la résilience des populations les plus vulnérables au Sénégal et au Mali.

Le 17 octobre 2023, une cérémonie officielle de remise d'équipements et de matières premières à 8 associations et coopératives de femmes et de jeunes entrepreneurs de Bamako a été organisée pour un montant total de 30 000 euros.

Les coopératives engagées dans la transformation des produits agricoles ont reçu des moulins électriques, des machines à griller les arachides, des séchoirs à gaz, des fours métalliques, des seaux, des pots et des produits agricoles.

Les coopératives de pisciculture ont reçu du matériel pour la transformation du poisson séché et des aliments pour poissons.  Les coopératives d'élevage bovin ont reçu cinq vaches, deux abreuvoirs et 40 sacs d'aliments pour animaux.

Enfin, les coopératives de jeunes artisans ont reçu du matériel pour le cuir, le bois et l'orfèvrerie.

96 personnes des huit coopératives ont également reçu une formation en gestion d'entreprise.

Parmi les résultats à atteindre, le projet prévoit l'amélioration de la durabilité et de la rentabilité des entreprises grâce à l'organisation de formations pour l'accompagnement et la consolidation des entreprises (gestion et développement organisationnel, marketing et communication, fabrication et formalisation), avec l'achat d'équipements, de matières premières et la réhabilitation des locaux de production.

Un autre résultat de l'initiative actuelle est l'amélioration des compétences transversales et le placement en emploi décent de femmes et de jeunes issus de groupes vulnérables, par le biais d'un soutien psychosocial, de l'octroi de bourses d'études et du travail dans des entreprises communautaires.

Le renforcement du dialogue entre les citoyens, les communautés et les institutions locales sur l'autonomisation des femmes, l'entreprenariat social et le développement durable fait partie des résultats ambitieux que le projet souhaite atteindre par le biais de réunions avec les autorités locales et de campagnes d'information.

Par  Claudia Berlendis




Sénégal – Appui au secteur horticole national : le PIESAN finance des activités pour un montant de 1 500 000 euros

Le 08 août 2023, auprès de l’auditorium du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire du Sénégal (MAERSA), à Diamniadio,  s'est déroulée la cérémonie de remise de chèques aux bénéficiaires des sous-projets individuelles, des champs école de démonstration, des unités de transformation et des coopératives du Projet d’Intensification de l’Agriculture Eco Soutenable dans le Niayes (PIESAN).

La cérémonie à été présidé par le Ministre du MAERSA M. Aly Ngouille NDIAYE et le Directeur Adjoint du bureau de l’Agence Italienne pour la Coopération qu Développement (AICS) à Dakar, M. Aldo CERA.

Le projet PIESAN, financé par l’AICS, avec une contribution de 10 Millions d’Euro en Crédit Concessionnel et 360.000 Euro à don, est mise en œuvre par le Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire du Sénégal.

Le Ministre du MAERSA, en ouverture de la cérémonie a expliqué comme le PIESAN rentre bien dans le cadre des orientations édictées par les politiques publiques, en particulier par rapport l’augmentation durable de la production et la productivité́ horticoles et comme son exécution à terme permettra de réduire de façon soutenue le volume des importations, d’améliorer globalement les systèmes alimentaires et d’insérer les femmes et les jeunes dans l’entreprenariat agricole.

« Depuis Février 2021, date de démarrage des activités du projet, l’AICS a déjà octroyé le 70% du Crédit Concessionnel et dépensé le 50% de la contribution à don, ce qui a permis, grâce à l’excellent travail réalisé par l’Unité de Gestion du Projet, de atteindre a des résultats concrets et a confirmé l’engagement de l’Italie vers le soutien à la sécurité et la souveraineté alimentaire et le développent du monde rural au Sénégal pour le années à venir » a souligné le Directeur adjoint du bureau de l'AICS à Dakar.

Pendant la cérémonie a été octroyé aux bénéficiaires un montant total de 1 012 500 000F CFA), pour le financement de 222 projet individuelles (850.000.000FCFA) l’installation de 6 champs école de démonstration (27.500.000FCFA), l’achat des équipements pour 4 unités de transformation (40.000.000FCFA), la subvention à 10 sociétés coopératives pour l’achat de tracteurs (70.000.000FCFA) et l’appui à 5 autres sociétés coopératives pour la mise en ouvre de leur plan d’action (25.000.000FCFA).

Par Giuseppe Busalacchi

 

Mali – A Kayes, l’AICS soutient le développement durable des ressources naturelles et la réhabilitation des terres avec le projet « Brigade verte pour l’Emploi et l’Environnement »

Au début du mois de juillet, une mission de suivi et de vérification du Comité National de Pilotage du programme « Brigade verte pour l’Emploi et l’Environnement » s’est rendue à Kayes pour vérifier l’avancement des activités.

Le programme, financé par la Coopération italienne et le support technique de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) est actif dans la région de Kayes, dans l’ouest du Mali (districts de Kayes, Bafoulabé et Yelimané) et dans le Nioro du Sahel (districts de Nioro et Diema).

Les objectifs du programme sont de renforcer la résilience dans les zones touchées par la désertification et la dégradation des terres par le soutien et l’amélioration durable des ressources naturelles. Plus précisément, il vise à promouvoir la création d’emplois dans le secteur agroforestier grâce à la réhabilitation de 3 000 hectares de terres dans la région de Kayes et à l’implication de jeunes formés à des activités de production écologiquement durables (efficacité énergétique à l’horizon 2030).

La mission, composée du Commissaire adjoint à la sécurité sanitaire des aliments M. Amadou Dembelé, du Coordonnateur national du programme M. Mamadou Tomoda, des représentants des ministères du Développement rural, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Administration et de la Communauté territoriale, de l’Economie et des Finances, a exprimé sa satisfaction quant à l'avancement des activités sur le terrain.

Parmi les principaux résultats attendus du programme : la construction de 25 périmètres de 120 ha, prévus pour 1.500 jeunes paysans bénéficiaires, répartis en 115 ha plantés d’acacia sénégalais pour la production de gomme arabique et 5 ha de périmètres horticoles équipés de clôture, deux puits forés avec réservoir et pompe solaire, des entrepôts et des locaux techniques ; la formation de 1 500 jeunes agriculteurs aux techniques de production agroforestière et à la gestion et au fonctionnement des coopératives créées dans chaque périmètre ; la création de 3 000 emplois temporaires pour les jeunes qui participeront aux travaux d’aménagement des périmètres et la contribution à la séquestration de 300 000 tonnes de CO2 et à l’adoption de mesures à faibles émissions de charbon.

Par Saverio Frazzoli

Mali – A Kayes, l’AICS soutient le développement durable des ressources naturelles et la réhabilitation des terres avec le projet « Brigade verte pour l’Emploi et l’Environnement »

Au début du mois de juillet, une mission de suivi et de vérification du Comité National de Pilotage du programme « Brigade verte pour l’Emploi et l’Environnement » s’est rendue à Kayes pour vérifier l’avancement des activités.

Le programme, financé par la Coopération italienne et le support technique de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) est actif dans la région de Kayes, dans l’ouest du Mali (districts de Kayes, Bafoulabé et Yelimané) et dans le Nioro du Sahel (districts de Nioro et Diema).

Les objectifs du programme sont de renforcer la résilience dans les zones touchées par la désertification et la dégradation des terres par le soutien et l’amélioration durable des ressources naturelles. Plus précisément, il vise à promouvoir la création d’emplois dans le secteur agroforestier grâce à la réhabilitation de 3 000 hectares de terres dans la région de Kayes et à l’implication de jeunes formés à des activités de production écologiquement durables (efficacité énergétique à l’horizon 2030).

La mission, composée du Commissaire adjoint à la sécurité sanitaire des aliments M. Amadou Dembelé, du Coordonnateur national du programme M. Mamadou Tomoda, des représentants des ministères du Développement rural, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Administration et de la Communauté territoriale, de l’Economie et des Finances, a exprimé sa satisfaction quant à l'avancement des activités sur le terrain.

Parmi les principaux résultats attendus du programme : la construction de 25 périmètres de 120 ha, prévus pour 1.500 jeunes paysans bénéficiaires, répartis en 115 ha plantés d’acacia sénégalais pour la production de gomme arabique et 5 ha de périmètres horticoles équipés de clôture, deux puits forés avec réservoir et pompe solaire, des entrepôts et des locaux techniques ; la formation de 1 500 jeunes agriculteurs aux techniques de production agroforestière et à la gestion et au fonctionnement des coopératives créées dans chaque périmètre ; la création de 3 000 emplois temporaires pour les jeunes qui participeront aux travaux d’aménagement des périmètres et la contribution à la séquestration de 300 000 tonnes de CO2 et à l’adoption de mesures à faibles émissions de charbon.

Par Saverio Frazzoli