Mali – Distribution de kits alimentaires aux populations vulnérables de Bamako, Koutiala et Douentza à travers la contribution de la Coopération italienne

Hier à Bamako, au siège de l'Office des produits agricoles du Mali (Opam), s'est tenue une cérémonie de distribution de kits alimentaires en faveur des populations vulnérables de Bamako, Koutiala et Douentza, organisée conjointement par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et le Commissariat à la Sécurité Alimentaire, en présence de S.E. l'Ambassadeur d'Italie à Bamako, S.E. Stefano A. Dejak.

La distribution a été financée par l'AICS dans le cadre de l'initiative régionale d'urgence en faveur des populations affectées par la crise humanitaire et économique au Mali et au Sénégal, démarrée en octobre 2022.

L'initiative, dotée d'un budget total de 2.685.500.000 cfa (4.100.000 di Euro) et d'une durée de 31 mois, a renforcé la résilience des populations les plus affectées par la crise actuelle, en mettant l'accent sur les femmes et les enfants. L'intervention a permis d'améliorer la sécurité alimentaire, de lutter contre la malnutrition, de consolider les services de santé de base et la protection des groupes les plus vulnérables.

Au cours de la cérémonie, le Directeur de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi, et le Ministre de la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, ont remis 450 sacs de riz de 50 kg, 125 sacs de mil de 100 kg, 9. 000 paquets de spaghetti, 100 sacs de sucre de 50 kg, 150 sacs de lait en poudre de 25 kg et 200 bidons d'huile de 20 litres, qui seront distribués par le ministère malien de la sécurité alimentaire à plusieurs orphelinats de Bamako et Koutiala et à de nombreux enfants vulnérables et déplacés de Douentza.

Cette action s'inscrit dans le cadre de l'engagement plus large de l'Italie au Mali, qui comprend des interventions dans les domaines de la sécurité alimentaire, du développement rural, de l'environnement, des énergies renouvelables, de l'éducation et du développement du secteur privé local en faveur des groupes les plus vulnérables.

Une collaboration solide soutenue par l'engagement quotidien de la Coopération italienne dans la région.

Lancement du PROGRESS, un programme pour l’économie sociale et solidaire au Sénégal

Le vendredi 21 mars, le nouveau projet PROGRESS (Programme d'Appui aux Acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire) du Ministère de la Microfinance et de l'Economie Sociale et Solidaire et soutenu par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a été lancé à Kompentoum, dans la région de Tambacounda au Sénégal.

Le lancement a été présidé par le Premier Ministre, Ousmane Sonko, le Ministre de la Microfinance et de l'Economie Sociale et Solidaire, Alioune Dione et le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique et Porte-parole du gouvernement sénégalais, Amadou Moustapha Ndieck Sarre. L'Italie était représentée par la Chargée d’Affaires de l’Ambassade d’Italie au Sénégal, Alessia Quartetti, et le Chef du bureau de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi.

Le PROGRESS représente une étape supplémentaire dans le partenariat entre l'Italie et le Sénégal pour le développement économique et social du pays. L'Italie, en effet, à travers le soutien de l'AICS au Ministère de la Microfinance et de l'Economie Sociale et Solidaire, grâce à cette nouvelle initiative, réaffirme son engagement en faveur de tous ces sujets sociaux et économiques, coopératives, entreprises sociales, groupements d'intérêt économique et associations, qui constituent une grande partie du tissu entrepreneurial local.

Les autorités sénégalaises, à travers la Stratégie Nationale de Développement 2025-2029 de l'Agenda pour la Transformation Sénégal Vision 2050, ont mis au premier plan l'appui financier et technique aux acteurs de l'économie sociale et solidaire, conscientes que la promotion d'un développement inclusif nécessite le travail quotidien de l'ensemble de ces acteurs.

En effet, les coopératives, les entreprises sociales, les groupements d'intérêt économique et les associations, en plus de mener des activités économiques dans des secteurs clés tels que l'agro-industrie, contribuent de manière décisive au processus de consolidation de la cohésion sociale, ingrédient indispensable à l'amélioration des conditions de vie des populations locales réparties sur l'ensemble du territoire.

 

Des compétences en pleine expansion? La voix des protagonistes de la formation en agroécologie promue par le Programme de Migration pour le Développement, soutenu par l’AICS

Comment les étudiants qui ont bénéficié du projet MDP mis en œuvre par l'Organisation Internationale pour les Migrations évaluent ils la formation en agroécologie? Quelles compétences estiment ils avoir acquises ?

Afin d’approfondir l'effet à court terme de la formation et de mieux comprendre les compétences acquises, les expertes de l'AICS Dakar ont mené une mission de suivi pour rencontrer un groupe de participants et organiser avec eux un focus group semi structuré.

Au Sénégal, dans la région de Saint-Louis, le projet prévoit, entre autres activités, de former 100 jeunes à la filière agricole, de la production à la commercialisation, dans l'objectif de les préparer à devenir entrepreneurs agricoles ou à intégrer la gestion d’exploitations agricoles intégrées.

Lors de la visite, en octobre 2024, 31 jeunes avaient déjà complété le premier cycle de formation, avec une participation active et un engagement significatif de la part des bénéficiaires, comme l’a confirmé le formateur ainsi que les résultats du test de fin de formation.

Le focus group a réuni 11 jeunes, 5 filles et 6 garçons, âgés de 21 à 30 ans et résidant dans la région de Saint-Louis. Les participants ont été sélectionnés sur la base de leur engagement actif durant les 3 mois de formation, tout en maintenant une répartition équilibrée en termes de genre et d'âge. Il convient de souligner que les résultats du focus group ne sont pas généralisables à l’ensemble des bénéficiaires, mais offrent un aperçu intéressant des effets potentiels de la formation.

L'activité participative a débuté par une réflexion collective sur les compétences nécessaires pour intégrer le marché du travail, suivie de l’identification de celles qui ont été les plus développées grâce à la formation reçue. Voici les compétences les plus fréquemment mentionnées par les bénéficiaires, classées par ordre d'importance:

  • Élaboration d'un business plan – Acquisition des outils nécessaires pour structurer une idée entrepreneuriale, en évaluer la faisabilité économique et assurer sa durabilité à long terme.
  • Connaissance du marché – Meilleure préparation aux opportunités de vente et aux stratégies commerciales efficaces dans la région d’intervention.
  • Compétences techniques en agroécologie – Apprentissage de nouvelles techniques agricoles, d'élevage et d'aquaculture durables.
  • Capacité de transformation des produits – Techniques pour transformer les produits agricoles en biens commercialisables.
  • Compétences en gestion et entrepreneuriat – Aptitudes à la gestion des ressources humaines et financières.
  • Compétences en informatique et communication – Capacité à utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir des activités et des produits.

Chaque participant a évalué son niveau de compétence dans ces six domaines avant et après la formation, en utilisant une échelle avec une valeur minimale de 1 à une valeur maximale de 5.

Les scores moyens présentés dans le graphique radar (à droite) montrent une amélioration dans toutes les compétences après la formation (ligne continue). En particulier, la capacité de transformation des produits agricoles a enregistré la plus forte progression, avec une augmentation moyenne de +2,5 points, confirmant l'importance de ce sujet dans le programme de formation.

Cependant, les compétences en informatique et communication ont connu une amélioration plus limitée (+0,4 point en moyenne). Bien que cet aspect n’ait pas été explicitement abordé dans le programme de formation, il a été souligné par les participants comme un domaine d’intérêt essentiel pour le développement d'une idée entrepreneuriale. Cela suggère qu'il pourrait être intégré dans les futures formations.

Outre ces améliorations, un résultat positif de la formation réside dans “l'idée de se constituer en GIE (Groupement d’Intérêt Économique) pour la production agricole, comme première étape, avec l’intention de progresser également dans l’élevage et l’aquaculture, grâce aux connaissances acquises qui nous fournissent une base solide sur laquelle construire", explique un bénéficiaire lors de l'activité.

Ce résultat, en partie inattendu, démontre que le projet a non seulement renforcé les compétences techniques des participants, mais a également stimulé la collaboration et l’entrepreneuriat collectif, jetant ainsi les bases de la création d’un groupe de travail formel.

Le projet triennal (2023-2026) "Promotion de la Migration Intra-Régionale de Main-d'Œuvre pour le Développement Local dans les Pays d'Afrique de l'Ouest - Programme de Migration pour le Développement (MDP)" est mis en œuvre par l'OIM dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest : Sénégal, Guinée Conakry, Guinée-Bissau et Gambie.

Ce projet vise à promouvoir une mobilité sûre, ordonnée et régulière, tant au niveau national que transfrontalier. Plus précisément, il cherche à équilibrer l’offre et la demande de main-d’œuvre, en favorisant l’emploi des jeunes et en soutenant la création d’activités génératrices de revenus. Dans cette optique, les principales activités du projet incluent : la formation des jeunes, le soutien aux Petites et Moyennes Entreprises, la sensibilisation et le renforcement des capacités des autorités transfrontalières, des études de marché.

 

 

Dakar – Lancement du programme PAQ-SPE pour l’amélioration des services socio-éducatifs de protection de l’enfance au Sénégal

Le Programme d'amélioration de l'accès et de la qualité des services socio-éducatifs de protection de l'enfance (PAQ-SPE), un projet financé à hauteur de 3 millions d'euros par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et mis en œuvre par le Ministère de la Justice, a été officiellement lancé aujourd'hui au centre polyvalent de Thiaroye.
Situé dans la banlieue de Dakar, ce centre est un point de référence important pour l'accueil des mineurs en situation de vulnérabilité, leur offrant à la fois un accompagnement résidentiel et de jour. Le programme PAQ-SPE, qui concerne les structures d'accueil et de formation des mineurs en situation de vulnérabilité et/ou de conflit avec la loi, vise à réhabiliter et à moderniser les structures afin d'assurer une meilleure qualité et des normes plus élevées en matière de sécurité, d'hygiène et d'accessibilité, y compris des besoins spécifiques pour les personnes en situation d’handicap, pour les garçons et les filles hébergés dans les centres.
La cérémonie de lancement s'est déroulée en présence du Ministre de la Justice du Sénégal, Ousmane Diagne, du Directeur de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi, des enfants des centres de Thiaroye, Pikine et Cambèrene, ainsi que d'autres représentants du Ministère de la Justice, du Ministère de la Famille et de la Solidarité et des partenaires techniques et financiers.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un plan de création de trois nouveaux centres d'accueil, de rénovation de quatre autres et de renforcement des services socio-éducatifs pour plus de 15.000 enfants en danger.
Une attention particulière sera accordée à la formation des éducateurs, afin d'assurer un meilleur accompagnement éducatif et une réinsertion sociale et économique des mineurs.
Le projet, qui s'inscrit dans le cadre des politiques internationales sur les droits de l'enfant, souligne l'engagement commun de l'Italie et du Sénégal à améliorer la protection des enfants et à contribuer à un avenir plus inclusif et respectueux des droits de l'homme.

Thiès – Le Forum international de clôture du projet Réseaux au travail – Parcours en commune pour les jeunes et les femmes au Sénégal a été un moment fort de rencontre et de capitalisation d’expériences

Les 11, 12 et 13 février, le forum international final du projet Réseaux au travail - Parcours en commune pour les jeunes et les femmes au Sénégal s'est tenu aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès.
Le projet, promu par la Région Piémont et cofinancé par l'Agence italienne pour la coopération au développement dans le cadre de l'appel 2019 pour les entités territoriales, a débuté le 1er mai 2022 et se terminera le 30 avril.
L'objectif de l'initiative est de soutenir les Autorités locales sénégalaises dans la définition de stratégies visant à offrir davantage d'opportunités de travail décent aux jeunes et aux femmes.

Le projet a été mis en œuvre par un réseau très riche de partenaires, composé en Italie de la Région de Sardaigne, la Municipalité de Turin, la Municipalité d'Asti, la Municipalité de Cuneo, la Municipalité de Carmagnola, ENAIP Piedmont, RE. TE ong ; CISV, LVIA, CPAS onlus, ENGIM, Cisao - Université et Polytechnique de Turin, CIF OIL Turin, Compagnia di San Paolo, Co.Co.Pa, ANCI Piemonte, COP et au Sénégal par la Commune de Thiès, Commune de Pikine Est ; Commune de Louga ; Commune de Koubalan ; Commune de Ronhk, CEFAM ; Association KDES.

La première journée du forum, ouverte officiellement par le Gouverneur de Thiès, a été inaugurée par les vœux des maires, de l'AICS et de la Région Piémont. Le matin, les résultats du projet ont été présentés et l'après-midi, les rapports des cinq communes sénégalaises directement impliquées dans l'initiative ont fait l'objet d'une discussion approfondie.

Le deuxième jour a été consacré à une table ronde réunissant des experts du projet et des organismes extérieurs sur les stratégies de placement des jeunes. L'après-midi, des groupes de travail approfondis ont été organisés sur les différents thèmes du projet (partenariats territoriaux, gouvernance locale des services de l'emploi et stratégies réussies de placement et de pérennisation des centres de services).

Enfin, la dernière journée a été consacrée à l'élaboration participative d'une déclaration d'intention finale. A l'issue des travaux, le deuxième salon de l'emploi de Thiès a été officiellement inauguré par le maire.
Le Forum, caractérisé par la qualité des interventions, a mis en évidence les excellents résultats obtenus par le projet et a représenté un moment important de rencontre et de capitalisation des expériences des trois années d'activité.

Partenariat entre l’Italie et le Sénégal : lancement de la première phase d’insertion professionnelle des jeunes diplômés du projet PAIJEF

Les relations de partenariat entre l'Italie et le Sénégal dans le domaine de la formation professionnelle, du placement et de la création d'emplois se consolident de plus en plus. En effet, une importante cérémonie s'est tenue aujourd'hui pour lancer la première phase des premières opportunités d'emploi à travers des contrats de stage de 10 mois pour les jeunes diplômés tant au niveau professionnel qu'universitaire. En présence du Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, M. Amadou Moustapha Ndieck Sarre, du Ministre du Travail et de l'Emploi, M. Abass Fall, et du du Ministre de l'Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l'Aménagement des Territoires, M. Moussa Bala Fofana, l'Ambassadeur d'Italie à Dakar, S.E. Caterina Bertolini, et le Directeur de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi ont assisté à la cérémonie de lancement de la première phase d'insertion professionnelle du « Projet d’Appui à l’Insertion Professionnelle des Jeunes et des Femmes Formés (PAIJEF) ».

Cette première phase a permis de placer 462 jeunes diplômés (57% de femmes et 7 personnes en situation d’handicap) dans 345 entreprises locales dans les 14 régions du pays. Depuis 2020, la Coopération italienne soutient les politiques d'insertion professionnelle au Sénégal, dans une première phase à travers le projet PASPED, financé par l'UE et mis en œuvre par AICS en collaboration avec CDP, qui a permis d'insérer 2 306 jeunes hommes et femmes dans 1 064 entreprises au cours de la période 2020-2022, malgré l'apparition de la pandémie de COVID.

Cette réalisation a permis à l'AICS en collaboration avec le Ministère de la Formation Professionnelle et Technique de structurer le projet PAIJEF en collectant les meilleures pratiques du PASPED et en les portant à l'échelle nationale.  Dans ce cadre, les jeunes sénégalais ont démontré au fil des années leur volonté d'intégrer le marché du travail, en répondant de manière extraordinaire aux opportunités soutenues par l'AICS. En effet, sur la période 2020-2022, pour 2100 postes de stage d'une durée de 9 à 12 mois, 33 000 candidatures ont été reçues dans les 6 régions d'intervention du PASPED.

En outre, pour cette première phase de placement du PAIJEF, environ 8 000 candidatures ont été enregistrées dans les 14 régions pour les 462 postes de stage de 10 mois. Dans ce contexte très diversifié et complexe, grâce aussi à la contribution du projet « FIT ! Sénégal. Horizon Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 », cofinancé par l'Union européenne, la collaboration entre l'AICS, le Ministère de la Formation Professionnelle et Technique et le Mécanisme Territorial de Premier Emploi des Agences Régionales de Développement (ARD) dans les 14 régions est fondamentale, ce dernier étant un service public qui permet le rapprochement de la demande (entreprises) et de l'offre (jeunes diplômés) au niveau territorial par le biais d'appels à candidatures annuels, publics et transparents.

Les données citées jusqu'à présent confirment, d'une part, la nécessité de promouvoir un processus structuré d'industrialisation du pays qui puisse, à moyen et long terme, créer des opportunités d'emploi généralisées dans les secteurs économiques stratégiques et, d'autre part, à très court terme l'urgence de créer un système d'incitation et de soutien au processus d'insertion professionnelle tel qu'envisagé, par exemple, par le Dispositif Territorial de Premier Emploi coordonné par les ARD, une expérience créée grâce à l'AICS sur laquelle le Ministère de la Formation Professionnelle et Technique base ses politiques d'insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail.

En conclusion, il est important de souligner que l'AICS continuera d'appuyer le Ministère de la Formation Professionnelle et Technique de la République du Sénégal, en particulier, avec l'objectif de placer au moins 10 000 jeunes diplômés et d'appuyer au moins 3 000 entreprises locales dans les 14 régions du pays d'ici 2026.

Deuxième édition de la Foire de l’Emploi Vert à Kolda, une initiative en appui à la réintégration des migrants de retour, l’employabilité des jeunes et l’innovation dans les secteurs durables

L'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et l'Ambassade d'Italie à Dakar ont participé à la Foire verte de Kolda organisée par l'OIM dans le cadre du projet de réintégration des migrants de retour au Sénégal financé par la République tchèque. Les vingt entreprises de la région de Saint-Louis bénéficiant du Projet Intra-Régional de Promotion des Migrations financé par AICS et mis en œuvre par l'OIM ont également participé avec un stand. En plus de ces entreprises, le projet offre une formation professionnelle à 100 jeunes dans le secteur agroalimentaire. Plus de la moitié d'entre eux ont déjà terminé leur formation.

Le Programme de migration pour le développement (MDP) est une initiative régionale impliquant quatre pays (Sénégal, Gambie, Guinée et Guinée Bissau), dans le but de favoriser l'emploi des jeunes, le développement socio-économique local et la promotion d'une mobilité régulière et ordonnée entre les quatre pays. L'économie verte est considérée comme un moteur de développement et la création d'emplois pour les jeunes comme une réponse à la migration irrégulière.

La Guinée était l'invitée d'honneur de la foire. Deux entreprises accompagnées par le MDP ont été présentes avec des stands d'exposition, soulignant l'importance du MDP pour relever les défis de la migration au niveau régional. Parallèlement, plusieurs jeunes formés dans le cadre dudit projet, lauréats d'un concours de pitch, ont été récompensés lors de l'événement.

L'événement a également connu une forte présence italienne, avec la participation de deux entreprises (Engreen et Irritec) ; du projet Cinemarena, financé par le Ministère des Affaires Etrangères italien ; de l'OSC COSPE avec ses projets d'économie verte, dont deux sont des projets de coopération décentralisée (Municipalité de Bitonto et Région Emilia Romagna), et de l'OSC VIS, qui a participé à l'organisation de l'initiative.

La foire s'est déroulée dans une zone où la Coopération italienne est historiquement présente. En effet, l'AICS est active en Casamance (à Kolda et Sédhiou) à travers des interventions de développement rural, géré par le Ministère sénégalais de l'Agriculture (MASAE).

Par Marina Palombaro  e Silvia Caiazza

Crédit photo: AICS Dakar

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Crédit photo: OIM

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Journée internationale de l’éducation : une occasion de renouveler notre engagement collectif en faveur d’une éducation qui ne laisse personne de côté

Le 24 janvier est la Journée internationale de l'éducation, l'occasion de réfléchir à l'importance fondamentale de l'accès à l'éducation pour tous. Cet événement nous rappelle que l'éducation est un levier essentiel pour le développement durable, la paix et l'égalité, mais permet également de mettre en lumière les défis colossaux qui persistent à l'échelle mondiale.
Selon les données du Global Education Monitoring Report 2024 de l'UNESCO, plus de 250 millions d'enfants et de jeunes n'ont pas accès à l'éducation. Parmi eux, une proportion importante réside en Afrique subsaharienne, la région qui compte le plus grand nombre d'enfants non scolarisés.
Dans ce contexte, l'inclusion des enfants en situation de handicap devient une question de plus en plus centrale : en effet, selon l'UNESCO, seuls 10 % des enfants en situation de handicap en Afrique ont accès à une éducation de qualité.
La Journée internationale de l'éducation nous invite à reconnaître que l'éducation reste un défi mondial qui doit être relevé de toute urgence. Ce n'est qu'en en faisant une priorité absolue que nous pourrons garantir un avenir plus équitable et plus durable pour tous.

L'éducation comme outil de coopération au développement

L'éducation représente l'un des domaines d'intervention prioritaires de l'AICS, conformément aux lignes directrices de la Communauté européenne et aux objectifs de développement durable de l'Agenda 2030. En particulier, l'Agence s'engage à garantir l'éducation pour tous en améliorant la fourniture de services éducatifs inclusifs et de qualité, couvrant tous les niveaux d'éducation, de l'enseignement préscolaire à l'enseignement universitaire et postuniversitaire, en passant par l'enseignement primaire et secondaire.

Selon le même rapport, la principale cause de cette grave situation mondiale est le sous-investissement persistant dans l'éducation, en particulier dans les pays à revenu faible. Le manque de ressources adéquates contribue aux inégalités régionales, avec des infrastructures insuffisantes et une pénurie de personnel éducatif. Il est donc essentiel que les pays et tous les acteurs de la coopération au développement dans le monde unissent leurs efforts pour soutenir la stabilisation des systèmes éducatifs en Afrique afin qu'ils deviennent un moteur de croissance.

La Coopération Italienne au Sénégal

Ces dernières années, le bureau de Dakar de l'AICS a concentré ses efforts sur des projets visant à promouvoir l'éducation inclusive, à améliorer l'accès à des services éducatifs de qualité et à renforcer le système scolaire sénégalais, dans le but de créer des environnements d'apprentissage qui répondent aux divers besoins des enfants et des jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés et vulnérables, y compris les enfants en situation de handicap. Le projet Faire l'Ecole Plus (Favoriser l’Inclusion et la Réussite à l’école) et le PASEB (Programme d’Appui au Système Educatif de Base) financent la construction de nouvelles infrastructures scolaires adaptées aux besoins des personnes en situation de handicap à travers le Sénégal, tandis que le projet Faire l'Ecole soutient le renforcement des services du Ministère de l'Education Nationale et le renforcement des capacités du personnel éducatif sur les questions d'éducation inclusive.

L'un des événements importants de cette journée a été l'inauguration en octobre dernier du collège Thidelly dans la région de Kolda, construit dans le cadre du PASEB, en présence du Ministre sénégalais de l'éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. Le projet, doté d'un financement de 12,5 millions d'euros, a permis d'améliorer l'accès aux services d'éducation de base dans les zones d'intervention par la construction et l'équipement de 50 écoles (37 primaires et 13 secondaires) et la réhabilitation de 300 salles de classe dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kolda et Sédhiou. L'initiative a également favorisé l'amélioration de l'offre éducative, pédagogique et didactique de base dans les zones d'intervention, avec une attention particulière à la dimension du genre. De nombreuses activités ont été menées : l'accompagnement de la conception et du développement de projets éducatifs scolaires, fourniture d'outils pédagogiques et de matériel didactique, et renforcement des connaissances du personnel scolaire sur les questions liées aux violences basées sur le genre et à l'éducation inclusive.
Dans un monde de plus en plus interconnecté, assurer l'accès à une éducation de qualité n'est pas seulement une question de justice, mais aussi de développement global. La Journée internationale de l'éducation est l'occasion de renouveler notre engagement collectif en faveur d'une éducation qui ne laisse personne de côté.

Par Giacomo Bosio

Crédit photo: AICS Dakar

« Vision Sénégal 2050 : rôles des femmes, engagements et perspectives » : l’Italie confirme l’approbation d’un projet d’appui au leadership des femmes et des filles pour un montant de 5 millions d’euros

Une rencontre de deux jours s'est tenue à Dakar les 17 et 18 janvier sur le thème : « Vision 2050 du Sénégal : rôles des femmes, engagements et perspectives », organisée par le Ministère sénégalais de la Famille et des Solidarités.

Cet événement visait à donner la parole aux organisations féminines dans le but de partager les expériences et de réfléchir ensemble sur le rôle important des femmes dans la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 aux côtés du Ministère, des acteurs institutionnels, des partenaires techniques et financiers et de la société civile.

Parmi les questions clés soulevées figurent la nécessité de politiques publiques visant à éliminer toutes les formes de discrimination et la reconnaissance effective des droits des femmes dans la société, l'appui à l'entreprenariat féminin et la lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Directeur su diège de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi, a pris la parole pour réitérer la volonté de l'Italie d'accompagner le Ministère dans l'identification et la mise en œuvre de politiques publiques transformatrices essentielles à la réalisation d'un développement humain équitable.

Dans son discours, M. Grandi a confirmé l'approbation par le gouvernement italien du financement de 5 millions d'euros du Projet d'appui au leadership des femmes et des filles (PAREL/F).

Ce projet est le fruit d'une collaboration fructueuse avec le Ministère sénégalais et vise à promouvoir le leadership et l'autonomisation socio-économique des femmes et des filles.

Dans son discours d'ouverture, la Ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dieye, a souligné son appréciation du travail effectué par la Coopération italienne au Sénégal sur ces questions.

Les travaux des différentes commissions mises en place dans le cadre de l'événement ont permis d'identifier des pistes de participation des femmes à la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 et de la Politique Nationale de Développement, ainsi que des actions phares pour promouvoir une nouvelle dynamique de développement en faveur du leadership féminin visant une transformation structurelle de la société, basée sur les principes de tolérance, de justice et de solidarité.

Par Chiara Barison

Crédit photo: 1. AICS Dakar/Chiara Barison; 2,3,4. Ministère de la famille et des solidarités 

Oser, changer. Le bureau de l’AICS à DAKAR lance une campagne numérique sur le thème de la violence économique pour les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre

«Votre profil nous intéresse mais idéalement, nous aimerions engager un homme».

C'est ainsi que débute la vidéo de Mairam Sy, une jeune agronome sénégalaise, qui raconte de manière directe et sans filtre son parcours professionnel, rendu difficile par les stéréotypes et les préjugés basés sur le genre.

Sy, avec d'autres agronomes, a créé en 2021 « Sunu Aliment Terre », une entreprise spécialisée dans la production et la transformation de produits agroalimentaires. Une entreprise entièrement féminine qui promeut l'autonomie et l'innovation.

Une histoire d'ambition et de détermination avec laquelle le bureau de Dakar de l'Agence italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a voulu lancer la campagne de communication « Oser, changer » à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Un podium, au début de la vidéo, place la personne au centre. Cette même personne qui est le pivot fondamental de la coopération au développement.

Un studio, épuré, sert de cadre. Un choix non anodin, qui projette totalement le public sur l'oratrice, son visage, son histoire, son audace.

Un éventail, à la fin de la vidéo, qui, comme le souffle d'air quand il s’ouvre, symbolise le changement.

Les protagonistes de cette campagne sont les promotrices de projets de coopération qui, par leur travail et leur engagement, contribuent à jeter les bases d'un monde plus juste et plus équitable.

Elles racontent leurs histoires inspirantes en abordant des sujets sensibles tels que la violence économique, la discrimination et la lutte quotidienne contre les stéréotypes de genre.

Leur expérience est l'histoire de parcours d'autonomie et de réseaux qui, grâce à la contribution de la Coopération italienne et aux projets mis en œuvre ensemble, deviennent représentatifs pour d'autres femmes.

La campagne de communication, promue à travers les réseaux sociaux du siège, est soutenue par Cheikh Moustapha, influenceur sénégalais et créateur numérique, en continuité avec la vidéo : « Chaque mot compte », au centre de la campagne de l'année dernière, qu'il a soutenue également.

Parallèlement, la présentatrice Khady Bijou Ndiaye, engagée depuis des années dans la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion des droits des femmes et des filles au Sénégal, a lancé la campagne sur ses canaux.

Oser, changer. Ensemble, nous pouvons.

Par Chiara Barison

Photos : AICSDakar/Chiara Barison