Depuis plus de trente ans, la coopération italienne soutient les efforts des pays d’Afrique de l’Ouest visant à promouvoir la paix, l’élimination de toutes les formes de pauvreté et l’émancipation économique et sociale des groupes les plus vulnérables, en accordant une attention particulière aux femmes, aux jeunes et aux jeunes. personnes handicapées.
La présence du bureau de l'Agence italienne de coopération pour le développement (AICS) à Dakar montre l'importance que l'Italie attache toujours au développement du Sénégal, qui est au centre de la stabilité démocratique en Afrique de l'Ouest. Doté d'un mandat régional, le siège de l'AICS à Dakar est le centre de programmation, de suivi et de coordination d'initiatives au Sénégal, au Cap-Vert, en Gambie, en Guinée, en Guinée Bissau, au Mali, en Mauritanie et en Sierra Leone.
Dans le contexte actuel d'instabilité et de crise au niveau régional, l'engagement de l'Italie reflète une stratégie plus large de la coopération italienne dans la région, qui soutient la consolidation des processus démocratiques et le bien-être socio-économique des populations.
Cet engagement se reflète également dans la décision de confirmer le Sénégal en tant que pays d'intervention prioritaire. Dans ce dernier domaine, les initiatives relatives à la période 2017-2020, en parfaite cohérence thématique avec celles des années précédentes, confirment les trois domaines d’intervention prioritaires suivants: agriculture et développement rural, secteur privé et développement humain, une attention particulière étant accordée à la l'éducation.
Les activités et les objectifs des programmes et projets de la coopération italienne sont conformes aux stratégies nationales visant à développer et à réduire la pauvreté dans une perspective d'appropriation. L'assistance et le soutien technique aux structures étatiques de la région sont des éléments fondamentaux de l'action italienne, de même que la création de partenariats et d'alliances avec des agences internationales, des organisations de la société civile, des autorités locales et de nouveaux acteurs de la coopération tels que la diaspora et les associations sectorielles privée.