Journée internationale de l’éducation : une occasion de renouveler notre engagement collectif en faveur d’une éducation qui ne laisse personne de côté

Le 24 janvier est la Journée internationale de l'éducation, l'occasion de réfléchir à l'importance fondamentale de l'accès à l'éducation pour tous. Cet événement nous rappelle que l'éducation est un levier essentiel pour le développement durable, la paix et l'égalité, mais permet également de mettre en lumière les défis colossaux qui persistent à l'échelle mondiale.
Selon les données du Global Education Monitoring Report 2024 de l'UNESCO, plus de 250 millions d'enfants et de jeunes n'ont pas accès à l'éducation. Parmi eux, une proportion importante réside en Afrique subsaharienne, la région qui compte le plus grand nombre d'enfants non scolarisés.
Dans ce contexte, l'inclusion des enfants en situation de handicap devient une question de plus en plus centrale : en effet, selon l'UNESCO, seuls 10 % des enfants en situation de handicap en Afrique ont accès à une éducation de qualité.
La Journée internationale de l'éducation nous invite à reconnaître que l'éducation reste un défi mondial qui doit être relevé de toute urgence. Ce n'est qu'en en faisant une priorité absolue que nous pourrons garantir un avenir plus équitable et plus durable pour tous.

L'éducation comme outil de coopération au développement

L'éducation représente l'un des domaines d'intervention prioritaires de l'AICS, conformément aux lignes directrices de la Communauté européenne et aux objectifs de développement durable de l'Agenda 2030. En particulier, l'Agence s'engage à garantir l'éducation pour tous en améliorant la fourniture de services éducatifs inclusifs et de qualité, couvrant tous les niveaux d'éducation, de l'enseignement préscolaire à l'enseignement universitaire et postuniversitaire, en passant par l'enseignement primaire et secondaire.

Selon le même rapport, la principale cause de cette grave situation mondiale est le sous-investissement persistant dans l'éducation, en particulier dans les pays à revenu faible. Le manque de ressources adéquates contribue aux inégalités régionales, avec des infrastructures insuffisantes et une pénurie de personnel éducatif. Il est donc essentiel que les pays et tous les acteurs de la coopération au développement dans le monde unissent leurs efforts pour soutenir la stabilisation des systèmes éducatifs en Afrique afin qu'ils deviennent un moteur de croissance.

La Coopération Italienne au Sénégal

Ces dernières années, le bureau de Dakar de l'AICS a concentré ses efforts sur des projets visant à promouvoir l'éducation inclusive, à améliorer l'accès à des services éducatifs de qualité et à renforcer le système scolaire sénégalais, dans le but de créer des environnements d'apprentissage qui répondent aux divers besoins des enfants et des jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés et vulnérables, y compris les enfants en situation de handicap. Le projet Faire l'Ecole Plus (Favoriser l’Inclusion et la Réussite à l’école) et le PASEB (Programme d’Appui au Système Educatif de Base) financent la construction de nouvelles infrastructures scolaires adaptées aux besoins des personnes en situation de handicap à travers le Sénégal, tandis que le projet Faire l'Ecole soutient le renforcement des services du Ministère de l'Education Nationale et le renforcement des capacités du personnel éducatif sur les questions d'éducation inclusive.

L'un des événements importants de cette journée a été l'inauguration en octobre dernier du collège Thidelly dans la région de Kolda, construit dans le cadre du PASEB, en présence du Ministre sénégalais de l'éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. Le projet, doté d'un financement de 12,5 millions d'euros, a permis d'améliorer l'accès aux services d'éducation de base dans les zones d'intervention par la construction et l'équipement de 50 écoles (37 primaires et 13 secondaires) et la réhabilitation de 300 salles de classe dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kolda et Sédhiou. L'initiative a également favorisé l'amélioration de l'offre éducative, pédagogique et didactique de base dans les zones d'intervention, avec une attention particulière à la dimension du genre. De nombreuses activités ont été menées : l'accompagnement de la conception et du développement de projets éducatifs scolaires, fourniture d'outils pédagogiques et de matériel didactique, et renforcement des connaissances du personnel scolaire sur les questions liées aux violences basées sur le genre et à l'éducation inclusive.
Dans un monde de plus en plus interconnecté, assurer l'accès à une éducation de qualité n'est pas seulement une question de justice, mais aussi de développement global. La Journée internationale de l'éducation est l'occasion de renouveler notre engagement collectif en faveur d'une éducation qui ne laisse personne de côté.

Par Giacomo Bosio

Crédit photo: AICS Dakar

« Vision Sénégal 2050 : rôles des femmes, engagements et perspectives » : l’Italie confirme l’approbation d’un projet d’appui au leadership des femmes et des filles pour un montant de 5 millions d’euros

Une rencontre de deux jours s'est tenue à Dakar les 17 et 18 janvier sur le thème : « Vision 2050 du Sénégal : rôles des femmes, engagements et perspectives », organisée par le Ministère sénégalais de la Famille et des Solidarités.

Cet événement visait à donner la parole aux organisations féminines dans le but de partager les expériences et de réfléchir ensemble sur le rôle important des femmes dans la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 aux côtés du Ministère, des acteurs institutionnels, des partenaires techniques et financiers et de la société civile.

Parmi les questions clés soulevées figurent la nécessité de politiques publiques visant à éliminer toutes les formes de discrimination et la reconnaissance effective des droits des femmes dans la société, l'appui à l'entreprenariat féminin et la lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Directeur su diège de l'AICS à Dakar, Giovanni Grandi, a pris la parole pour réitérer la volonté de l'Italie d'accompagner le Ministère dans l'identification et la mise en œuvre de politiques publiques transformatrices essentielles à la réalisation d'un développement humain équitable.

Dans son discours, M. Grandi a confirmé l'approbation par le gouvernement italien du financement de 5 millions d'euros du Projet d'appui au leadership des femmes et des filles (PAREL/F).

Ce projet est le fruit d'une collaboration fructueuse avec le Ministère sénégalais et vise à promouvoir le leadership et l'autonomisation socio-économique des femmes et des filles.

Dans son discours d'ouverture, la Ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dieye, a souligné son appréciation du travail effectué par la Coopération italienne au Sénégal sur ces questions.

Les travaux des différentes commissions mises en place dans le cadre de l'événement ont permis d'identifier des pistes de participation des femmes à la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 et de la Politique Nationale de Développement, ainsi que des actions phares pour promouvoir une nouvelle dynamique de développement en faveur du leadership féminin visant une transformation structurelle de la société, basée sur les principes de tolérance, de justice et de solidarité.

Par Chiara Barison

Crédit photo: 1. AICS Dakar/Chiara Barison; 2,3,4. Ministère de la famille et des solidarités 

Oser, changer. Le bureau de l’AICS à DAKAR lance une campagne numérique sur le thème de la violence économique pour les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre

«Votre profil nous intéresse mais idéalement, nous aimerions engager un homme».

C'est ainsi que débute la vidéo de Mairam Sy, une jeune agronome sénégalaise, qui raconte de manière directe et sans filtre son parcours professionnel, rendu difficile par les stéréotypes et les préjugés basés sur le genre.

Sy, avec d'autres agronomes, a créé en 2021 « Sunu Aliment Terre », une entreprise spécialisée dans la production et la transformation de produits agroalimentaires. Une entreprise entièrement féminine qui promeut l'autonomie et l'innovation.

Une histoire d'ambition et de détermination avec laquelle le bureau de Dakar de l'Agence italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a voulu lancer la campagne de communication « Oser, changer » à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Un podium, au début de la vidéo, place la personne au centre. Cette même personne qui est le pivot fondamental de la coopération au développement.

Un studio, épuré, sert de cadre. Un choix non anodin, qui projette totalement le public sur l'oratrice, son visage, son histoire, son audace.

Un éventail, à la fin de la vidéo, qui, comme le souffle d'air quand il s’ouvre, symbolise le changement.

Les protagonistes de cette campagne sont les promotrices de projets de coopération qui, par leur travail et leur engagement, contribuent à jeter les bases d'un monde plus juste et plus équitable.

Elles racontent leurs histoires inspirantes en abordant des sujets sensibles tels que la violence économique, la discrimination et la lutte quotidienne contre les stéréotypes de genre.

Leur expérience est l'histoire de parcours d'autonomie et de réseaux qui, grâce à la contribution de la Coopération italienne et aux projets mis en œuvre ensemble, deviennent représentatifs pour d'autres femmes.

La campagne de communication, promue à travers les réseaux sociaux du siège, est soutenue par Cheikh Moustapha, influenceur sénégalais et créateur numérique, en continuité avec la vidéo : « Chaque mot compte », au centre de la campagne de l'année dernière, qu'il a soutenue également.

Parallèlement, la présentatrice Khady Bijou Ndiaye, engagée depuis des années dans la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion des droits des femmes et des filles au Sénégal, a lancé la campagne sur ses canaux.

Oser, changer. Ensemble, nous pouvons.

Par Chiara Barison

Photos : AICSDakar/Chiara Barison

 

 

Sénégal – Inauguration d’installations de stockage et vente de produits agricoles dans le cadre du projet PIESAN

Le 15 octobre, ont été inaugurés à Sangalkam, dans la région de Dakar, la plateforme de commercialisation des produits agricoles, un magasin de stockage et les bureaux administratifs de la Fédération des Producteurs Maraichers des Niayes, réalisés dans le cadre du PIESAN, le Projet d’Intensification Éco-Soutenable de l’Agriculture dans les Niayes, financé par l'AICS.

La plateforme de commercialisation de 450 m² facilitera la vente des produits horticoles, réduira le nombre d'intermédiaires, améliorera la gestion des stocks et des commandes, garantira une plus grande transparence des prix et facilitera la collecte de données sur les tendances du marché pour soutenir la planification des cultures.

Le magasin de stockage, d'une superficie de 400 m² et d'une capacité de 500 à 800 tonnes de produits pour une durée de 4 mois, permettra de maintenir la qualité des produits récoltés, de gérer les stocks, de réduire les pertes post-récolte et de régulariser la commercialisation des produits horticoles.

L'inauguration a eu lieu en présence du Ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l'Elevage, M. Mabouba DIAGNE, du Chargé des Affaires de l'Ambassade d'Italie, Ludovico Banova et du Directeur de l'AICS à Dakar, Marco Falcone.

Par Giuseppe Busalacchi

Crédit photo : AICS DAKAR/Chiara Barison

 

 

L’Art Engagé : quand la créativité se met au service du changement

Une campagne de communication pour l'Initiative régionale d'urgence en faveur des populations affectées par la crise humanitaire et économique au Mali et au Sénégal - AID 12289 implique des artistes et des influenceurs sénégalais et maliens pour sensibiliser aux bonnes pratiques en matière de santé, de nutrition et de sécurité alimentaire et pour soutenir le secteur privé et l'entreprenariat local.

OMG, MAGUI et AMIRA sont trois jeunes chanteuses engagées pour les droits et l'autonomisation des femmes au Sénégal qui, au cours de la campagne, ont interviewé les fondatrices de microentreprises dans les zones rurales des régions de Kaolack et de Tambacounda.

Ces entreprises ont été accompagnées et soutenues dans le cadre de l'initiative financée par AICS grâce à l'intervention des OSC VIS, COOPI et LVIA, actives au Sénégal et au Mali avec le projet « Femmes, jeunes et entreprises sociales : piliers d'un avenir durable et inclusif ».

Les artistes ont rencontré des leaders communautaires et des femmes entrepreneuses pour discuter du rôle des femmes dans leurs communautés et de l'appui aux jeunes filles pour qu'elles acquièrent des compétences techniques et de gestion.

Au Mali, les artistes Dr Keb, Black AD et Alima Togola animeront leurs profils Instagram et Facebook avec des messages innovants, ainsi que les célèbres influenceuses Naissa et Marabelle, qui utiliseront Tik Tok comme plateforme de diffusion. Les artistes publieront des capsules vidéo qui s'adresseront à leurs différents publics pour lancer des pistes de réflexion sur certaines problématiques qui s'intensifient avec la crise humanitaire au Mali, particulièrement en ce qui concerne la malnutrition et la santé maternelle et infantile.

En outre, au Sénégal et au Mali, la campagne touchera les chaînes de télévision nationales par la diffusion de vidéos et la participation à des émissions sur des questions d'actualité.

L'idée est de créer des messages attractifs et intéressants qui capteront l'attention du grand public, en particulier des jeunes, à travers un langage immédiat et familier, celui de leurs artistes préférés.

Par Silvia Lami

Crédit photo : Aics Dakar/Makosi Prod

 

 

 

Femmes, jeunes et entreprises sociales : les piliers d’un avenir durable et inclusif : les principaux résultats du projet sont apparus

Du 30 juillet au 2 août, l'AICS a effectué une visite de suivi du projet "Femmes, jeunes et entreprises sociales : piliers d'un avenir durable et inclusif", qui s'est achevé en mai dernier après 19 mois d'activités au Mali et au Sénégal. Lancé en réponse à l'urgence Covid-19, le projet visait à renforcer la résilience des petites et moyennes entreprises les plus vulnérables, en promouvant une croissance économique équitable et inclusive, en mettant l'accent sur les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

La visite de neuf des vingt groupements d'intérêt économique (GIE), soutenus par les OSC de mise en œuvre VIS, COOPI et LVIA, dans les régions de Tambacounda et Kaolack, au Sénégal, a été un moment crucial pour une évaluation finale approfondie du projet. Cette rencontre a permis d'analyser non seulement les résultats obtenus tels que perçus par les bénéficiaires, mais aussi d'examiner le potentiel de durabilité de l'intervention.

Les GIE visités sont engagés dans un large éventail d'activités économiques, notamment la transformation des céréales, l'horticulture, l'aviculture, le petit commerce et la fabrication de savon. Dans le cadre du projet, les petites et moyennes entreprises ont reçu une formation spécifique en gestion d'entreprise, ce qui a permis d'améliorer leur structure, d'affiner les idées commerciales, d'optimiser la comptabilité et de renforcer les relations internes.

Un aspect intéressant de la visite est que les formations ont eu un impact positif non seulement au niveau de l'entreprise, mais aussi au niveau personnel et social. En particulier, les compétences acquises en matière de gestion des ressources ont amélioré la gestion financière au niveau familial. Sur le plan social, les formations ont contribué à renforcer la reconnaissance et l'inclusion des femmes dans leurs communautés, en particulier des femmes en situation de handicap. Les femmes productrices de savon de l'association de Bakel, à travers leurs activités économiques, sont de plus en plus reconnues dans leurs communautés, faisant preuve d'un progrès remarquable vers l'autonomie et l'intégration sociale. On dit d'elles : "C'est un groupe dynamique, elles sont très engagées. Ce sont des guerrières" (journaliste de Bakel, présent lors de la visite).

L'attribution de matériel de production et de commercialisation, tel que des machines et des mobylettes, a facilité et développé les activités économiques des groupes. Les bénéficiaires, pour la plupart des femmes entrepreneures, ont exprimé leur enthousiasme pour le soutien reçu, soulignant qu'il ne s'agit pour elles que du début d'une croissance fructueuse. Comme l'a déclaré la présidente du GIE AND DJEUF à Koumpentoum, "le projet n'est pas terminé pour nous, notre projet d'expansion ne fait que commencer".

Par Giulia Dingacci  e Silvia Lami

La coopération italienne soutient les acteurs de l’économie sociale et solidaire au Sénégal

Le 19 août 2024 a eu lieu la cérémonie de signature de l'accord entre l'Italie et le Sénégal sur le « Programme d'appui aux acteurs de l'économie sociale et solidaire (PROGRESS) », en présence de l'Ambassadrice d'Italie, S.E. Caterina Bertolini, et du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de la République du Sénégal, Dr. Abdourahmane Sarr.

Avec la formalisation de cet accord, le partenariat décennal entre l'Italie et le Sénégal dans le secteur de la microfinance et de l'économie sociale s'enrichit d'un nouveau volet important, celui du soutien aux acteurs d'un pan résolument substantiel de l'économie réelle, à savoir les coopératives et les entreprises sociales.

C'est dans ce contexte que s'inscrit le don de 4 millions d'euros de l'Italie au Ministère de la Microfinance et de l'Economie Sociale et Solidaire, qui vise à contribuer au renforcement de l'écosystème des services financiers et non financiers à tous ces acteurs qui, dans les 14 régions du pays, contribuent encore trop faiblement à la création de richesses et d'opportunités d'emplois décents.

En ce sens, donc, l'engagement de la Coopération italienne à travers l'AICS continue à soutenir les institutions sénégalaises dans la promotion et la réalisation d'un modèle économique durable, tant sur le plan économique que social et environnemental, en ligne avec les objectifs de l'Agenda 2030.

Par Francesco Mele

Lab Innova for Africa: organizzato in Senegal un corso di formazione per l’internalizzazione delle aziende africane nel settore dell’agribusiness

Giovedì 26 giugno, AICS Dakar, ha contribuito al “Lab Innova for Africa-Senegal, corso di formazione tecnico-manageriale, promosso da Agenzia ICE, per l’internalizzazione delle aziende africane nel settore dell'agribusiness.

Il Dott. Giuseppe Busalacchi e il Dott. Roberto Gotti, esperti agronomi per la sede AICS di Dakar, hanno presentato i programmi finanziati dall’Agenzia in Senegal nel settore sviluppo rurale e le differenti modalità di collaborazione con le aziende private, italiane e senegalesi, promosse nel Paese.

Particolare interesse ha suscitato nei rappresentanti delle aziende senegalesi, l’opportunità di partecipare al bando di cooperazione allo sviluppo accessibile ad attori del privato profit, canale di finanziamento dell’AICS  che da 2017, periodicamente, promuove la collaborazione tra istituzioni pubbliche, beneficiari e imprese private che propongono iniziative inclusive e innovative, con impatti su processi e prodotti, rivolte verso il medesimo obiettivo della promozione umana, in molteplici dimensioni.

La sede AICS di Dakar si è impegnata a organizzare un panel informativo, per diffondere le modalità di partecipazione quando il nuovo Bando Profit sarà pubblicato.

A cura di Giuseppe Busalacchi

Cerimonia di donazione di viveri per bambini in condizione di fragilità: latte in polvere, olio e zucchero offerti dall’Italia attraverso il Commissariato alla Sicurezza Alimentare al Ministero della Promozione della Donna, dell’Infanzia e della Famiglia.

Il 17 maggio 2024, all’orfanotrofio “Nelson Mandela” di Bamako ha avuto luogo l’evento di consegna di cibo finanziato dal Ministero degli Affari Esteri e della Cooperazione attraverso il supporto tecnico dell'Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo nell'ambito dell'"Iniziativa di Emergenza per la Protezione delle Popolazioni Colpite dalla Crisi Umanitaria in Mali" AID 12681. Questa iniziativa, con un budget complessivo di 5 milioni di euro e una durata di 24 mesi, è partita a gennaio 2024 con l'obiettivo di rafforzare la resilienza delle popolazioni più colpite dalla crisi in corso, con particolare attenzione a donne e bambini. L'intervento mira a migliorare la sicurezza alimentare, combattere la malnutrizione, rafforzare i servizi sanitari di base e sostenere la protezione dei gruppi più vulnerabili nel centro e nel nord del Mali, aree fortemente toccate dalla crisi che colpisce il paese dal 2012.

Alla presenza del Ministro Commissario alla Sicurezza Alimentare, Redouwane Ag Mohamed Ali, della Ministra per la Promozione della Donna, dell’Infanzia e della Famiglia, Coulibaly Mariam Maiga, della direttrice dell’orfanotrofio, Boudy Mah Sacko, l’Ambasciatore d’Italia in Mali, SE Stefano A. Dejak ha consegnato 8.750 kg di latte in polvere di prima qualità arricchita con vitamine (350 sacchi da 25kg), 3.480 litri di olio di prima qualità (174 confezioni da 25 litri) e 14.250 kg di zucchero di produzione locale (285 sacchi da 50kg), per un valore totale di 70.000€, destinato alle strutture che a Bamako che si prendono cura dei bambini più fragili.

È la prima volta, dalla data della sua apertura nel 2015, che l’orfanotrofio “Nelson Mandela”, situato nel quartiere di Yirimadio a Bamako, riceve, non solo dall’Italia, ma anche dal Commissariato alla Sicurezza alimentare, che ha aggiunto 10 tonnellate di riso, una donazione che può permettere alla Direttrice di continuare a sostenere il centinaio di ospiti di età compresa tra 0 e 11 anni. Questa non è la solo struttura che beneficerà dei viveri, infatti, a luglio prossimo la Ministra organizzerà altri eventi per la consegna della parte restante degli alimenti donati.

Non è però la prima volta che l’Italia sostiene la popolazione più di Bamako, già nel dicembre 2022 attraverso l’Agenzia italiana per la Cooperazione allo Sviluppo, erano stati donati 42.500kg di riso di prima qualità (850 sacchi da 50kg); 1.460 kg di latte in polvere di prima qualità arricchito in vitamine; 5.550 litri di olio di prima qualità e 2.000 kg di zucchero di prima qualità.

In generale, i programmi umanitari sviluppati dall’Agenzia italiana alla Cooperazione allo Sviluppo presenti in Mali mirano a sostenere i gruppi più vulnerabili della popolazione, compresi donne e minori. Attraverso un approccio trasversale, le iniziative cercano di migliorare le condizioni di vita delle donne rafforzando l’accesso a fonti di reddito, l’accesso a servizi di igiene e di salute, comprensivi di salute sessuale e riproduttiva e la salute mentale, la prevenzione di violenze di genere e la protezione delle sopravvissute alle violenze sessuali.

Questo intervento, infine, fa parte di un più ampio impegno dell'Italia in Mali che promuove interventi a sostegno dei gruppi più vulnerabili nei settori della sicurezza alimentare, dello sviluppo rurale, dell'ambiente, delle energie rinnovabili, dell'istruzione e dello sviluppo del settore privato locale. L'Italia vuole dimostrare, ancora una volta, la volontà di stare al fianco dei maliani con spirito di cooperazione, sostegno e amicizia.

A cura di Claudia Berlendis

International Training Center, Torino: gruppo di lavoro sulla riforma della Convenzione Nazionale Stato-Datori di lavoro del Senegal organizzato nell’ambito dell’Accademia per l’Impiego: “Creare impieghi dignitosi nell’era della transizione”

Nell’ambito dell’Accademia per l’Impiego: “Creare impieghi dignitosi nell’era della transizione”, organizzata dall’Organizzazione Internazionale del Lavoro (ILO) all’International Training Center (ITC) di Torino dal 17 al 28 giugno 2024, una delegazione senegalese composta dal Ministero del Lavoro, dell’Impiego e delle Relazioni con le Istituzioni (MLIRI), dal Ministero della Formazione Professionale (MFP), dalla Confederazione Nazionale del Patronato (CNP), dalla Confederazione Nazionale dei Lavoratori del Senegal (CNTS), dalle Agenzie Regionali allo Sviluppo (ARD), dall’Organizzazione Internazionale del Lavoro e dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo (AICS) ha lavorato alla riforma della Convenzione Nazionale Stato-Datori di Lavoro (CNEE) nell’ambito del progetto “Stimolare la creazione di lavoro dignitoso attraverso il sostegno ai dispositivi di inserimento professionale di giovani e donne e la formalizzazione delle imprese” (ADIJEFE) eseguito da ILO e sostenuto da AICS. L’obiettivo del progetto ADIJEFE è quello di accompagnare il dialogo tripartito tra Governo senegalese e parti sociali (imprenditori, lavoratori), in vista di un rinnovamento radicale della CNEE che permetta di promuovere posti di lavoro dignitosi soprattutto per giovani e donne attraverso un sistema di incentivi rinnovato per le imprese senegalesi. L’ITC di Torino dell’ILO accompagnerà la strutturazione dei moduli di formazione che serviranno a disseminare la nuova versione della CNEE sia tra le parti sociali, quindi sia tra le imprese che tra i lavoratori beneficiari delle misure della nuova CNEE, che tra i servizi settoriali coinvolti nella gestione di questo importante strumento di politica attiva del lavoro del Governo senegalese. L’AICS, dal canto suo, attraverso il finanziamento di questa iniziativa per i prossimi due anni circa, rafforza il sostegno alle autorità senegalesi in materia di inserimento professionale e di creazione di impiego soprattutto per giovani, donne e persone con disabilità.

A cura di Francesco Mele