Lab Innova for Africa: organisé au Sénégal un cours de formation pour l’internalisation des entreprises africaines dans le secteur de l’agro-industrie

Le jeudi 26 juin, AICS Dakar a contribué au "Lab Innova for Africa-Senegal", un cours de formation technico-managériale, promu par l'Agence ICE, pour l'internalisation des entreprises africaines dans le secteur de l'agro-industrie.

Giuseppe Busalacchi et Roberto Gotti, experts agronomes de l'AICS Dakar, ont présenté les programmes financés par l'Agence au Sénégal dans le secteur du développement rural, ainsi que les différentes méthodes de collaboration avec les entreprises privées, italiennes et sénégalaises, promues dans le Pays.

Un intérêt particulier a suscité chez les représentants des entreprises sénégalaises, l'opportunité de participer à l'appel à proposition pour les acteurs du secteur privé (Bando Profit), un canal de financement de l’AICS qui depuis 2017, promeut périodiquement la collaboration entre les institutions publiques, les bénéficiaires et les entreprises privées qui proposent des initiatives inclusives et innovantes, avec des impacts sur les processus et les produits, orientées vers un même objectif de promotion humaine, dans des dimensions multiples.

AICS Dakar s'est engagée à organiser un panel d'information, pour diffuser les modalités de participation du nouvel Appel à Profit, dès qu'il sera publié.

Par Giuseppe Busalacchi

International Training Center, Turin : groupe de travail sur la réforme de la convention nationale sénégalaise entre l’État et les employeurs, organisé dans le cadre de l’Académie de l’emploi : ” Créer des emplois décents à l’ère de la transition “

Dans le cadre de l'Académie pour l'emploi : " Créer des emplois décents à l'ère de la transition ", organisée par l'Organisation internationale du travail (OIT) au Centre international de formation (ITC) de Turin du 17 au 28 juin 2024, une délégation sénégalaise composée du Ministère du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions (MLIRI), du Ministère de la Formation professionnelle (MFP), de la Confédération nationale du patronat (CNP), de la Confédération nationale des travailleurs sénégalais (CNTS), les Agences Régionales de Développement (ARD), l'Organisation Internationale du Travail et l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) ont travaillé sur la réforme de la Convention Nationale Etat-Employeurs (CNEE) dans le cadre du projet " Stimuler la création d'emplois décents par l'amélioration du mécanisme d'insertion des jeunes hommes et femmes et la formalisation des entreprises au Sénégal " (ADIJEFE) exécuté par l’OIT et appuyé par l'AICS. L'objectif du projet ADIJEFE est d'accompagner le dialogue tripartite entre le gouvernement sénégalais et les partenaires sociaux (entrepreneurs, travailleurs), en vue d'une rénovation radicale de la CNEE pour promouvoir des emplois décents, en particulier pour les jeunes et les femmes, grâce à un système renouvelé d'incitations pour les entreprises sénégalaises.

Le Centre international de formation de l’OIT à Turin accompagnera la structuration des modules de formation qui seront utilisés pour diffuser la nouvelle version de la CNEE tant auprès des partenaires sociaux, c'est-à-dire tant auprès des entreprises que des travailleurs bénéficiant des mesures de la nouvelle CNEE, qu'auprès des services sectoriels impliqués dans la gestion de cet important outil de politique active de l'emploi du gouvernement sénégalais. L’AICS, pour sa part, à travers le financement de cette initiative pour les deux prochaines années environ, renforce son appui aux autorités sénégalaises dans le domaine de l'insertion professionnelle et de la création d'emplois, en particulier pour les jeunes, les femmes et les personnes handicapées.

Par Francesco Mele

Cérémonie de don de nourriture pour les enfants en situation de fragilité : lait en poudre, huile et sucre offerts par l’Italie avec l’intermédiaire du Commissaire à la sécurité alimentaire au Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfance et de la Famille.

Le 17 mai 2024, l'événement de livraison de nourriture financé par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération à travers l'appui technique de l'Agence italienne de Coopération au Développement a eu lieu à l'orphelinat « Nelson Mandela » de Bamako dans le cadre de l'« Initiative d'urgence pour la protection des populations affectées par la crise humanitaire au Mali »" AID 12681. Cette initiative, dotée d'un budget total de 5 millions d'euros et d'une durée de 24 mois, a débuté en janvier 2024 dans le but de renforcer la résilience des populations les plus touchées par la crise en cours, avec un accent particulier sur les femmes et les enfants. L'intervention vise à améliorer la sécurité alimentaire, à lutter contre la malnutrition, à renforcer les services de santé de base et à soutenir la protection des groupes les plus vulnérables dans le centre et le nord du Mali, zones fortement touchées par la crise qui frappe le pays depuis 2012.

En présence du Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, de la Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille, Coulibaly Mariam Maiga, de la  Directrice de l'orphelinat, Boudy Mah Sacko, l'Ambassadeur d'Italie au Mali, S.E. Stefano A. Dejak a livré 8 750 kg de lait en poudre de première qualité enrichi en vitamines (350 sacs de 25kg),  3.480 litres d'huile de première qualité (174 paquets de 25 litres) et 14.250 kg de sucre produit localement (285 sacs de 50 kg), pour une valeur totale de 70.000 €, destinés à des structures de Bamako qui prennent en charge les enfants les plus fragiles.

C'est la première fois, depuis son ouverture en 2015, que l'orphelinat « Nelson Mandela », situé dans le quartier Yirimadio de Bamako, reçoit, non seulement de l'Italie, mais aussi du commissaire à la sécurité alimentaire, qui a ajouté 10 tonnes de riz, un don qui peut permettre à la Directrice de continuer à soutenir la centaine d’enfants âgés entre 0 et 11 ans présent dans la structure. Ce n'est pas la seule structure qui bénéficiera de la nourriture, en effet, en juillet prochain la Ministre organisera d'autres événements pour la livraison de la partie restante de la nourriture donnée.

Cependant, ce n'est pas la première fois que l'Italie soutient la population de Bamako, déjà en décembre 2022 par l'intermédiaire de l'Agence italienne de coopération au développement, 42.500 kg de riz de première qualité (850 sacs de 50 kg), 1.460 kg de lait en poudre de première qualité enrichi en vitamines, 5.550 litres d'huile de première qualité et 2.000 kg de sucre de première qualité ont été donnés.

D'une manière générale, les programmes humanitaires élaborés par l'Agence italienne de coopération au développement au Mali visent à soutenir les groupes les plus vulnérables de la population, notamment les femmes et les enfants. Grâce à une approche transversale, les initiatives visent à améliorer les conditions de vie des femmes en renforçant l'accès aux sources de revenus, l'accès aux services d'hygiène et de santé, y compris la santé sexuelle et reproductive et la santé mentale, la prévention de la violence basée sur le genre et la protection des survivantes de violences sexuelles.

Enfin, cette intervention s'inscrit dans le cadre d'un engagement plus large de l'Italie au Mali qui promeut des interventions en soutien aux groupes les plus vulnérables dans les secteurs de la sécurité alimentaire, du développement rural, de l'environnement, des énergies renouvelables, de l'éducation et du développement du secteur privé local. L'Italie veut démontrer, une fois de plus, sa volonté de se tenir aux côtés des Maliens dans un esprit de coopération, de soutien et d’amitié.

Par  Claudia Berlendis

Macfrut, un’occasione di scambio tra produttori senegalesi e aziende agricole italiane

A margine di Macfrut, la fiera internazionale del settore ortofrutticolo tenutasi a Rimini dall'8 al 10 maggio, AICS Dakar ha organizzato delle visite di aziende e imprese italiane del settore agricolo, per la delegazione di autorità e produttori senegalesi venuta in Italia.

Le visite si sono tenute il 13 e 14 maggio.

Il 13 maggio mattina, la delegazione senegalese ha visitato il Vivaio Co.N.Vi, specializzato nella produzione di piante da frutto, actinidia ed ulivi a radice nuda ed in vaso. Oltra al vivaio è stato anche visitata l’unità di selezione, impacchettamento e stoccaggio della frutta.

Visitata poi una serra con impianto “Masc Hydroponic” per apprendere i vantaggi delle tecniche fuori-suolo.

Nel pomeriggio la delegazione, accompagnata dai rappresentanti di AICS Dakar, si è recata a Fontanelice, presso l’azienda agricola Donattini, specializzata nella coltivazione di pomacee e frutta a nocciolo.

La mattina del martedì 14 maggio, la delegazione senegalese ha visitato la Cooperativa Ortolani Cofri, che aggrega e valorizza le produzioni frutticole delle 220 aziende agricole socie e dei 500 ettari di coltivazioni prodotte secondo metodi di difesa integrata.

Nel pomeriggio, la delegazione è stata alla Galassi Sementi, azienda leader nel settore delle sementi orticole a livello mondiale.

Questi due giorni di visite hanno permesso ai delegati senegalesi di conoscere le innovative tecnologie del settore agricolo proposte dalle aziende italiane, apprendere nuove tecniche colturali, promuovere i prodotti locali e le potenzialità del settore agricolo senegalese, e intraprendere un dialogo per eventuali partenariati tecnici e commerciali Italia-Senegal.

A cura di Giuseppe Busalacchi

Non solo 8 marzo. AICS Dakar organizza due eventi (il 6 e 7 marzo) sul tema della lotta per i diritti di donne e ragazze presso l’Istituto Italiano di cultura a Dakar.

Non solo 8 marzoEventi di CooperAzione” è il titolo che ingloba la serie di eventi proposti dalla sede di Dakar dell’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo (AICS) in occasione della Giornata Internazionale per i diritti delle donne.

Un titolo che ci interroga su come ogni azione che mira all’uguaglianza di genere e alla lotta per i diritti di donne e bambine debba essere quotidiana.

Questi eventi sono in continuità con quelli organizzati gli scorsi anni da AICS Dakar in collaborazione con l’Ambasciata d’Italia e l’Istituto Italiano di Cultura a Dakar (IIC), ovvero la conferenza “Comunicare il femminismo” e il simposio “Ri-pensare insieme”.

L’obiettivo è quello di creare spazi liberi di confronto su temi che mobilitano le agenzie di cooperazione come l’inclusione e l’esclusione di alcuni gruppi sociali, il cambiamento sociale attraverso le arti, i diritti umani e la giustizia sociale, e l’attivismo come mezzo di produzione di conoscenza scientifica. Tutti elementi fondamentali quando si parla di diritti, uguaglianza, autonomia, equità.

Due gli eventi previsti:

Il 6 marzo con il workshop: “Memorie da sottopelle. Laboratorio di coreo/grafie decoloniali” ideato da Marie Moise e da Mackda Ghebremariam Tesfau', ricercatrici e attiviste.

Il laboratorio, basato su testi di autrici come Grada Kilomba, Djamila Ribeiro, Rahma Nur, Carla Akotirene, propone una pratica collettiva di rielaborazione teorica e performativa delle esperienze discriminatorie per forgiare una nuova coscienza collettiva.

Il workshop è gratuito ed aperto al pubblico previa iscrizione sul sito dell’IIC Dakar.

Il 7 marzo è prevista una conferenza seguita da un dibattito con il pubblico dove verranno presentati il premio Bianca Pomeranzi, la brochure digitale degli atti del simposio “Ri-pensare insieme” organizzato presso l’Università Cheikh Anta Diop a Dakar in occasione dei 16 giorni di attivismo contro le violenze basate sul genere nel 2022 e il profilo genere Senegal.

Un’occasione per dare visibilità ai progetti sostenuti da AICS nel settore genere e di creare uno spazio libero dove poter intessere ponti, condividere idee e progettualità, verso una società più giusta ed equa per tutti.

Prevista al contempo una restituzione sul workshop “Memorie da sottopelle”, la proiezione del video “Ogni parola conta”, realizzato da AICS Dakar e lo spettacolo di danza “Si fé/Semer” dell’artista coreografo Lamine Diagne.

Anche questo evento è gratuito ed aperto al pubblico.

Entrambi gli eventi si terranno all’Istituto Italiano di Cultura a Dakar.

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A cura di Chiara Barison

Mali: il Cerf stanzia 11 milioni per la sicurezza alimentare e l’accoglienza di rifugiati

In seguito alle crisi che stanno colpendo le regioni centrali e settentrionali del Mali, il Coordinatore degli aiuti di emergenza delle Nazioni Unite ha annunciato lo stanziamento di 11 milioni di dollari a valere sul Central Emergency Response Fund (CERF), il fondo centrale per la risposta alle emergenze delle Nazioni Unite.

A causa dell’intensificarsi degli scontri in Burkina Faso, nel primo trimestre del 2024, è stato registrato un massivo arrivo di rifugiati in Mali, in particolare nelle regioni di Bandiagara, San, Mopti, Douentza e Sevare, i quali necessitano di registrazione e di assistenza multisettoriale per coprire i bisogni primari.

Inoltre, secondo l’ultimo Cadre Harmonisé, il Mali risulta essere l'unico Paese della regione del Sahel con una parte della popolazione che si trova ad affrontare la fase 5 dell’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), ossia un livello catastrofico di insicurezza alimentare. Il rapporto prevede, infatti, che oltre 120.000 persone si troveranno nella fase 4 e 5 dell’IPC nella prossima stagione di magra (da giugno ad agosto 2024) nelle regioni di Menaka, Gao e Mopti.

Lo stanziamento del CERF permetterà di rispondere ai bisogni alimentari e nutrizionali immediati delle persone che si trovano nelle fasi 4 e 5 dell'IPC, attraverso una risposta mirata nei settori della sicurezza alimentare e della nutrizione. Inoltre, sosterrà i rifugiati appena arrivati dal Burkina Faso attraverso un'assistenza multisettoriale nei settori della sicurezza alimentare, dell'acqua e dei servizi igienico-sanitari, dell’alloggio, della protezione (anche per quanto riguarda la violenza di genere) e dell'istruzione.

La Cooperazione Italiana sostiene da diversi anni il CERF, con un contributo crescente a partire dal 2016, alla luce delle continue crisi umanitarie nel mondo. Nell’anno 2023, l’Italia ha erogato un contributo pari a 15 milioni di Euro senza vincoli di destinazione (cd. unearmarked), posizionandosi nel gruppo dei principali 10 donatori del Fondo, tra i quali Paesi Bassi, Regno Unito, Svezia, Germania, Norvegia, Danimarca, Canada, USA e Belgio.

Il CERF stanzia 3 milioni in favore degli sfollati maliani in Mauritania

In risposta alla situazione critica dei rifugiati maliani in Mauritania, le Nazioni Unite hanno annunciato lo stanziamento di 3 milioni di dollari a valere sul Central Emergency Response Fund (CERF), il fondo centrale per la risposta alle emergenze delle Nazioni Unite – sostenuto anche dall’Italia per consentire una risposta efficace e rapida alle crisi umanitarie da parte delle organizzazioni presenti loco.

Lo stanziamento del CERF mira a sostenere 38.000 persone tra i rifugiati maliani e le comunità ospitanti nella regione di Hodh Chargui attraverso una risposta multisettoriale nei settori della sicurezza alimentare e della nutrizione, della protezione, della gestione dei campi e degli alloggi, dei servizi igienici e dell'accesso all'acqua.

Nel 2023, la Mauritania ha assistito a un costante afflusso di rifugiati a causa del deterioramento della situazione di sicurezza in Mali, passando da 12.000 nel 2022 a 55.000 nel 2023, con un picco di aumenti in novembre e dicembre 2023. Circa 41.000 rifugiati maliani erano presenti nella regione di Hodh Chargui, al confine con il Mali, a fine 2023 e altri sono continuati ad arrivare nel mese di gennaio. Questa situazione ha portato a condizioni di sovraffollamento negli insediamenti esistenti, alla creazione di nuovi insediamenti e a un'ulteriore pressione sui servizi e sulle risorse limitate in una regione soggetta a shock climatici, in termini di cibo, acqua, salute e alloggi. Secondo il Cadre Harmonisé, a novembre 2023 la regione era la seconda del Paese in termini di persone con insicurezza alimentare (CH Fase 3+) e si prevede un peggioramento entro marzo 2024.

In occasione dell'annuale Conferenza di Alto Livello dei Donatori del Central Emergency Response Fund (CERF), l’Italia ha confermato il contributo finanziario per l'anno 2023 pari a 15 milioni di Euro per sostenere il più importante strumento finanziario umanitario delle Nazioni Unite senza vincoli di destinazione (cd. unearmarked). Come concordato tra il MAECI ed il segretariato del CERF il sostegno italiano al fondo, pur restando formalmente ed amministrativamente un contributo senza vincoli di destinazione, può essere valorizzato con un focus a carattere regionale – prevalentemente sul continente africano.

Nel 2023, sono stati approvati importanti finanziamenti per far fronte alle molteplici crisi che interessano il continente africano. Per quanto riguarda le crisi di sicurezza e migratorie nell’area Saheliana, il fondo ha stanziato ben 27 milioni di dollari a supporto di rifugiati e sfollati interni (14 mln per il Ciad, 7 mln per il Mali e 6 mln per il Camerun) e 9 milioni di dollari per far fronte ai bisogni umanitari causati dalle violenze in Burkina Faso.

Innovazione, sostenibilità e inclusione: l’AICS al SIAGRO, il Salone internazionale delle industrie e delle tecniche agroalimentari

L'Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo (AICS) partecipa alla 13ª edizione di SIAGRO, il Salone internazionale delle industrie e delle tecniche agroalimentari, in programma dal 30 novembre al 2 dicembre 2023 a Dakar.

L’evento attrae professionisti del settore agricolo e agroalimentare e industriali della regione dell'Africa occidentale e centrale, oltre a investitori, acquirenti e fornitori di servizi.

La partecipazione di AICS a questo importante evento è stata resa possibile grazie a ITA DAKAR (Italian Trade Agency), che ha messo a disposizione di AICS uno stand accanto a diverse aziende italiane. Si è trattato di un'ulteriore occasione per promuovere la complementarietà tra le iniziative e i programmi finanziati da AICS a favore del settore agricolo senegalese e di un modello di business Innovativo, Sostenibile e Inclusivo (ISI), da un lato, e le attività di ITA per sostenere l'internazionalizzazione delle imprese italiane e promuovere gli scambi commerciali con i partner dell'Africa occidentale, dall'altro.

A cura di Aldo CERA

Creare occupazione e redditi dignitosi. Firmato in Mali l’accordo del progetto AN KA BAARA

Si è svolta ieri presso l’Ambasciata d’Italia a Bamako la cerimonia di firma dell’accordo multibilaterale del progetto “An Ka Baara – Travail décent et augmentation des revenus dans les filières de la mangue et de l’horticulture”, alla presenza dell’Ambasciatore d’Italia a Bamako, Stefano Dejak, del Titolare della sede AICS di Dakar, Marco Falcone e del Direttore dell'ILO, Frédéric Lapeyre.

Il progetto mira a contribuire alle priorità strategiche di sviluppo e trasformazione strutturale dell’economia maliana per creare occupazione e redditi più dignitosi per giovani e donne, attraverso interventi in due sottosettori agricoli caratterizzati da potenziale valore aggiunto: il settore del mango e dell’orticoltura moderna.

I beneficiari saranno giovani e donne tra i 15 e i 34 anni e micro, piccole e medie imprese, per un totale stimato di circa 16.900 persone delle Regioni di Sikasso, Koulikoro e il distretto di Bamako.

Questa partnership consolidata tra ILO e l’Italia riflette il grande interesse che l'Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo (AICS) ha per il settore giovanile, dell’impiego e della formazione professionale.

I beneficiari, grazie a un percorso di formazione, potranno essere protagonisti dello sviluppo del proprio paese in collaborazione con le istituzioni maliane, italiane e del sistema delle Nazioni Unite.

A cura di  Claudia Berlendis


OR DUR, dalla discarica di Mbeubeuss, in Senegal, il riscatto dei recuperatori e delle recuperatrici

Mbeubeuss, Senegal. Discarica a cielo aperto. Quanti e quali sono gli immaginari possibili?

Può un luogo che richiama sovente degrado, abbandono, sporcizia diventare un luogo di riscatto e punto di partenza verso un cambiamento collettivo?

La risposta è affermativa anche se non scontata e comincia dalle storie delle persone che animano questi luoghi, ovvero i recuperatori e le recuperatrici.

In una serie di scatti firmati Mattia Alberani appare chiara la fierezza disarmante. Uomini e donne che escono da un racconto pietista e che, al contrario, rivendicano con forza la loro scelta di fare quello che fanno. Come Fatoumata Ba, detta Aicha, da sette anni a Mbeubeuss dopo una breve carriera come venditrice di biglietti di bus. Un lavoro precario, precisa. Parlando invece del suo mestiere di recuperatrice lo associa immediatamente alla parola indipendenza. È grazie a quanto guadagna qui che è riuscita a scolarizzare i suoi otto figli. O, ancora, Marie Rose Mendy, 38 anni, che racconta di come lavorare in discarica le permetta di alimentare la sua piccola impresa di allevamento di suini. Non solo indipendenza quindi ma, soprattutto, autonomia.

Figura di primo piano a Mbeubeuss, è Coura Ndiaye, qui dal 1986, che di cose ne ha viste cambiare. Ne sa qualcosa di autonomia, la signora Ndiaye, co-fondatrice e in passato anche Presidentessa dell’associazione dei recuperatori, Bokk Djomm. È lei l’interlocutrice principale con cui i partner collaborano per far vivere i progetti e le speranze di tanti. Ci crede e lo afferma, una discarica può diventare il luogo del cambiamento, dove gli oggetti gettati vengono riutilizzati, dove il lavoro è libertà di scelta, dove i lavoratori si vedono garantiti i diritti fondamentali e lo sguardo è di fiero riscatto.

Le loro storie saranno presto disponibili in una pubblicazione digitale realizzata da Offroad studios per la sede di Dakar dell’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo e che racconterà "OR DUR", titolo della mostra inaugurata lo scorso 24 novembre, sempre a Dakar.

La mostra era parte integrante dell’evento di capitalizzazione della componente sulla formalizzazione dei lavoratori della discarica di Mbeubeuss del progetto per la Promozione dell’imprenditoria formale, innovativa e sostenibile in Senegal e in Gambia PIFIS/PROMEFI, sostenuto da AICS in partenariato con l’Organizzazione Internazionale del Lavoro (ILO) e l'OSC LVIA.

LVIA, in particolare, ha coordinato la parte di messa in relazione con gli artisti che hanno offerto le loro opere affinché il progetto mettesse in evidenza, attraverso le foto, le attività di upcycling e recycling di un altro programma finanziato da AICS e di cui LVIA è partner, PRO.VI.VES (Programma per la valorizzazione dell’impresa verde e sociale per l’innovazione, la crescita e il lavoro).

Il filo rosso che ha guidato questa capitalizzazione si inserisce nella linea di lavoro che la sede AICS di Dakar ha sviluppato in questi anni per rafforzare le dinamiche di collaborazione tra differenti soggetti esecutori al fine di rendere più incisivo il supporto di AICS nel Paese.

Come precisa la Dott.ssa Maura Pazzi, referente società civile per la sede: “Visto il delicato settore di intervento e la complessità della realtà sociale a Mbeubess, abbiamo fatto in modo che il lavoro di capitalizzazione si basasse sul principio di community engagement. Si tratta quindi di un lavoro partecipativo con i recuperatori che hanno creato la Cooperativa Bokk Djomm. Sui 2000 recuperatori che sono stati recensiti in discarica, ad oggi aderiscono alla cooperativa circa 800 persone”. I risultati dimostrano quanto una cooperazione di persone per le persone possa essere efficace.

A cura di Chiara Barison